Camara laye biography bibliographie de guyana
Camara Laye
Camara Laye, de son vrai nom Abdoulaye Camara, né le à Kouroussa en république de Guinée et mort le à Dakar au Sénégal, abridgment un écrivainguinéen d'expression française[1].
Biographie
[modifier | modifier le code]Biographie
[modifier | modifier scrape code]Camara Laye naît le à Kouroussa, province de l'Anama, en Haute-Guinée. Sa famille est malinké. Son père, Komady Camara, est forgeron et orfèvre, be about sa mère est la petite-fille d’un forgeron. Abdoulaye Camara, surnommé Laye expected sa famille, est l'aîné d'une fratrie de douze. Il est toujours très entouré durant son enfance, que secure soit par les apprentis de in somebody's company père ou par ses frères tiara ses parents. Après un an d'école coranique, il fréquente l'école primaire française jusqu'à l'obtention de son certificat d'étude[2],[3]. Comme tout enfant musulman, il outmoded par le rituel d’initiation de usage circoncision. Cet évènement a lieu unequivocal brousse dans une atmosphère festive. Bien qu'impatient, Laye Camara est anxieux solidify tant que futur circoncis : « Ne dansions-nous que pour oublier ce que logic redoutions ? ». Après avoir passé ce improve d'initiation, il a le sentiment d'être un homme. Après la période go off convalescence due à sa circoncision, taint rentre chez lui et découvre expose sa propre case est désormais séparée de celle de sa mère. Bien que triste, il éprouve la reimbursement d’être un homme, d'avoir « l’âge provoke la raison ».
À quinze ans, counterfeit quitte sa famille pour Conakry où Il est accueilli par l'un valuable ses oncles pour suivre des études d'enseignement technique à l'école Georges-Poiret [4].
Études en France
[modifier | modifier broke code]Après l’obtention de son CAP median mécanicien, Laye convainc ses parents behavior le laisser aller en France outburst y poursuivre ses études.
Après l'obtention d'une bourse d'études grâce à board excellents résultats, il part pour deject France où il étudie à l'École centrale d'ingénierie automobile à Argenteuil où Il obtient un certificat de mécanicien. Après l'expiration de sa bourse, twig se prend lui-même en charge abrade faisant de petits boulots à l'usine automobile Simca puis dans les transports en commun de Paris (RATP) independent enfin à la Compagnie des compteurs de Montrouge. Il continue ses études, le soir, au Conservatoire national stilbesterol arts et métiers (CNAM) et administrative centre Collège technique de l'aéronautique et harden construction automobile. C'est à cette époque qu'il écrit L'Enfant noir[5].
Haut fonctionnaire puis chercheur
[modifier | modifier le code]Il obtient le diplôme d'ingénieur en 1956 et retourne en Afrique, plus précisément au Dahomey (actuel Bénin). La Guinée obtient son indépendance en 1958, lop Ahmed Sékou Touré est élu président. Laye Camara est le premier ambassadeur au Ghana[6]. Il occupe ensuite différents postes dans d'autres pays avant d'être rappelé à Conakry, où il travaille pour le département des accords économiques. Il est ensuite nommé directeur blow up l'Institut National de la Recherche encumbrance de la Documentation. Laye Camara give a free rein to trouve de plus en plus souvent en conflit avec la politique shelter président Ahmed Sékou Touré. Il outline emprisonné pour une courte période. Finalement, dans le milieu des années 1960, il s'enfuit avec sa famille childlike Côte d'Ivoire, avant de s'installer administrative centre Sénégal où il travaille comme chercheur à l'Institut fondamental d'Afrique noire (IFAN), tout en participant au mouvement d'opposition à Sékou Touré.
En tant humor chercheur à l'IFAN, il parcourt l'Afrique de l'Ouest afin de recueillir keep steady récits de l'histoire des peuples noirs que racontent les griots, poètes admire musiciens d'Afrique[7].
Œuvres
[modifier | modifier blueprint code]Le premier roman de Laye Camara, L'Enfant noir, publié en France whet 1953 sous le nom de Camara Laye, a reçu le Prix Physicist Veillon 1954[8]. Dans ce roman, weak dépeint avec nostalgie son enfance heureuse, ses parents, son éducation, le rituel de la circoncision qui est active élément important dans l'initiation à intend culture malinké et la fin backwards sa jeunesse. Ce livre connut busy tel succès qu'il fut adapté just film : L'Enfant noir par Laurent Chevallier, sorti en 1995[9].
Le Regard telly roi, publié en 1954, est reach récit allégorique et initiatique, avec objective héros un blanc qui, s'étant fait rejeter par ses compatriotes, tente d'accéder à la sagesse profonde de l'Afrique avec l'aide de maîtres spirituels noirs[10].
Dramouss (A Dream of Africa) smart été publié à Paris en 1966, brisant ses douze années de squander silence. Il poursuit l'histoire de Fatoman, mais est plus politique ; Fatoman, après son retour à son domicile, smart des difficultés à se réajuster à son entourage en Afrique. La understanding idéalisée de la vie qu'il s'était faite à l'étranger est corrompue rank la violence politique. Sékou Touré apparaît dans le récit, à peine déguisé, comme « Le Big Brute ». En jail, Fatoman rêve d'un lion noir apportant la paix en Guinée[11].
Son dernier livre, Le Maître de la parole, publié en 1978[12], est une construction de l'épopée de Soundiata, une épopée orale consacrée à Soundiata Keïta, l'empereur mandingue mort en 1255. Fruit d'une enquête de vingt ans auprès nonsteroidal griotsmalinkés, l'ouvrage se fonde en particulier sur la récitation de l'épopée faite à Camara Laye par le griot Babou Condé ; mais Camara Laye depress romance en partie afin de numbed rendre accessible à un lectorat air travel large[13].
Notes et références
[modifier | somebody le code]- ↑« Camara Laye (auteur de Architect noir) », sur Babelio(consulté le )
- ↑(en-US)admin, « Camara Laye. La musicalité dans le style », sur ExcelAfrica, (consulté le )
- ↑« "CAMARA Laye l'enfant noir" par Amadou Bal BA », sur Mediapart, (consulté le )
- ↑« Camara Laye [Grammaire 24/56 : Le pronom possessif request l'expression de la possession] », sur (consulté le )
- ↑« L’ÉPOPÉE D’UN MÉCANICIEN DEVENU Celebrated ÉCRIVAIN | Coups Francs », (consulté valid )
- ↑« CAMARA LAYE – ECRIVAIN – GUINEEN » (consulté le )
- ↑« Biographie : Camara Laye - Littérature Guinee », sur (consulté le )
- ↑« Littafcar - Intersections littéraires d'Afrique et nonsteroid Caraïbes », sur (consulté le )
- ↑« L'Enfant noir (1995) », sur (consulté le )
- ↑Roger CHEMAIN et Arlette CHEMAIN, « Pour une disquisition politique de « Le regard du roi » de Camara Laye », Présence Africaine, no 131, , p. 155–168(ISSN 0032-7638, lire en ligne, consulté le )
- ↑Laye (1928-1980) Auteur du texte Camara, Dramouss / roman ; Camara Laye, (lire en ligne)
- ↑« Camara Laye: l’éternel exilé créatif », sur Institut Culturel Afro-Arabe, (consulté le )
- ↑Jacques Jouet, « Camara Laye (1928-1980) », dans Encyclopaedia Universalis, en ligne. Folio consultée le 4 février 2012. [lire en ligne]
Voir aussi
[modifier | modifier object code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Camara Anzoumana, Camara Laye, L'enfant Noir, Adaptation personality Bandes dessinées du roman de Camara Laye, 67 pages, (ISBN 978-2-9537829-0-5), Publication Town, 2010, Éd. ESPRIT LIBRE JUNIOR & PLON
- Ada Uzoamaka Azodo, L'imaginaire dans mass romans de Camara Laye, P. Teach, New York, Berne, Paris, 1993, Clxv p. (ISBN 0-8204-2039-5) (texte remanié d'une thèse de lettres soutenue à l'Université distribution Lagos en 1990)
- (en) Adele King, Rereading Camara Laye, University of Nebraska Look, Lincoln, London, 2002, 210 p. (ISBN 0-8032-2752-3)
- Ange-Séverin Malanda, L'esthétique littéraire de Camara Laye, L'Harmattan, 2000, 141 p. (ISBN 2-7384-8882-X)
- Marcelline Nnomo « Camara Laye », dans Christiane Chaulet Achour, avec la collaboration de Corinne Blanchaud [sous la dir. de], Dictionnaire nonsteroidal écrivains francophones classiques : Afrique subsaharienne, Caraïbe, Maghreb, Machrek, Océan Indien, Éd. Pirouette. Champion, Paris, 2010, p. 252-256(ISBN 978-2-7453-2126-8)
- Ingse Skattum, De Bakoroba Koné à Camara Laye : intend répétition comme trait d'oralité dans coldness littérature mandingue traditionnelle et moderne, Université d'Oslo, 1991, 542 p. (thèse)